Le résumé de la pièce théâtrale : " Le malade imaginaire " de Jean-Baptiste Poquelin , dit Molière . Découvrez cette oeuvre d'art .


 Le résumé de la pièce théâtrale : " Le malade imaginaire " de Jean-Baptiste Poquelin , dit Molière . Découvrez cette oeuvre d'art .

Le résumé de la pièce théâtrale : " Le malade imaginaire " de Jean-Baptiste Poquelin , dit Molière

  Argan est un homme parfaitement bien portant, ce qui ne l’empêche pas de se croire très malade. Il entre en fureur quand on lui dit qu’il se porte bien. À la fin du mois, il additionne tous les médicaments qui lui ont été administrés. Il n’en a que vingt, le mois précédent il en avait trente-deux. « Je ne m’étonne pas, dit-il avec douleur, si je ne me porte pas si bien ce mois-ci que l’autre. Je le dirai à M. Purgon, afin qu’il mette ordre à cela».
  
  Deux médecins se sont emparés de lui. L’an, M. Diafoirus, aime mieux médicamenter le peuple, où l’on n’a qu’à suivre les règles de l’art, sans se mettre en peine de ce qui peut arriver. Il entre en fureur et le menace de toutes les maladies, parce qu’il n’a pas pris un des remèdes les plus innocents de la médecine. Cependant, Argan est le plus docile des malades. On lui a ordonné de se promener douze allées et douze venues dans sa chambre ; il se désole parce qu’il a oublié de demander si c’était en long ou en large.
 
   Pour s’assurer des secours contre la maladie, il veut marier sa fille Angélique, malgré elle, à M. Thomas Diafoirus, le fils de son médecin. Heureusement celle-ci trouve un puissant auxiliaire dans sa servante Toinette qui ne craint pas d’affronter le courroux d’Argan et même de Béline, sa seconde femme, pour s’opposer à ce ridicule mariage. Cette idée lui sourit mais il se sent malheureusement trop vieux « pour apprendre le latin et pour connaître les maladies et les remèdes ». « Il n’y a pas besoin d’études, lui réplique-t-on en recevant la robe et le bonnet, tout galimatias devient savant, et toute sottise devient raison. » Argan, enchanté, se fait recevoir médecin et cette cérémonie burlesque termine la pièce en couvrant de ridicule tous les Purgons et les Diafoirus.
  
  Dans cette pièce, on voit combien l’amour désordonné de la vie est destructeur de toute vertu morale. Argan, voué à la médecine, esclave de M. Purgon, est aussi un époux sot et dupe, un père injuste, un homme dur, égoïste, colérique. Avec quelle énergie et quelle vérité l’auteur trace le tableau des caresses perfides d’une belle-mère qui abuse de la faiblesse d’un imbécile mari pour dépouiller les enfants du premier lit ! Quelle décence, quelle raison, quelle fermeté dans le caractère d’Angélique !
  
  Cette comédie est l’image fidèle de ce qui se passe dans un grand nombre de familles.







Commentaires