La littérature Beur, une littérature unique.

 


La littérature Beur, une littérature unique.


1. La définition

2. Description

3. Les écrivains les plus importants

 

La littérature Beur : 

1. La définition :

Le mot « beur» fait son entrée dans les dictionnaires français au milieu des années 1980.

Dès lors, les définitions se multiplient et se diversifient. Néanmoins, elles désignent généralement les enfants d'immigrants d'origines maghrébines. L'expression controversée « Immigré de la deuxième génération»5 est alors popularisée. Michel Laronde souligne d'ailleurs l'ironie de cette expression: «Par définition, il n'y a pas d'immigration au-delà de la "première génération", sinon sous forme de préjugé. » (Laronde, 1993, p.55) L'origine du mot « beur» est trouble. Plusieurs s'entendent pour dire que le terme viendrait du verlan (Verlan= Argot conventionnel consistant à inverser les syllabes de certains mots (ex. laisse béton pour laisse tomber, féca (café), tromé (métro), ripou (pourri), et, avec altération, meuf pour femme).» (Le Petit Robert 2009)). Le terme serait une double inversion syllabique du mot « Arabe» : de « Arabe », à « Rebeu », à « Beur ». Difficile à croire, écrit Leïla Sebbar dans son roman Parle mon fils parle à ta mère:


[... ] pourquoi ça Beur, c'est le beurre des Français qu'on mange sur le pain? Je comprends pas. [...] Peut-être c'est le Pays ... El Ber, chez nous, en arabe, ça veut dire le pays tu le sais, mon fils, c'est ça ou non? - Le fils apprit à la mère que le mot Beur avait été fabriqué à partir du mot Arabe, à l'envers. Il eut du mal à la convaincre que Arabe à l'envers, en partant de la dernière syllabe, donnait Beur; où étaient passés les a, on ne les entendait plus alors qu'il y en avait deux ... (Sebbar, 1984, p.29)



2. Description :

A l'époque coloniale, le mot Arabe avait été contaminé par des connotations péjoratives qui soit resté graves dans la mentalité du plusieurs français après la colonisation.

'' Beur '' est une alternative plus variante , le terme ''beur'' est l'espace identitaire qu'il désigne entre dans le langage courant de la population majoritaire de : les débuts de la « littérature beur» restent marqués par la figure de Mehdi Charef. Né en Algérie en 1952, arrivé en France en 1962, son Thé au harem d'Archi Ahmed a sonné l'entrée en scène de la littérature beur en 1983. Le roman explore tous les registres de la langue française, parcourt l'espace des cités et place dans son centre le personnage d'un fils d'immigrés algériens, agité, curieux, se cherchant, aimant, isolé au sein même de la foule. Dans le sillage de cette réception enthousiaste, Charef a été consacré comme le premier écrivain beur.

Chez eux le Maghreb est peut connu comparer à la France , la couche de culture Maghrébine transmise par les parents est souvent débordée par la culture dominante de l'hexagone .


Les premières œuvres littéraires du à cette nouvelle génération commence à voir le jour pendant les années 80 dans les pièces de théâtre rester pour la plupart inédit e , études poèmes parus dans les magazines et revues éphémères ( qui ne dure pas ) .

Les heures sont évoquées par les médias surtout dans les contextes des bons lieux , quartier défavorisé , associer à un taux de criminalité élevée , ce qui a fait que beaucoup d'auteurs interrogée dans la première enquête journalistique consacrée à la littérature Beur , se déclare réticences hostile devant cette étiquette il considère cette appellation comme un ghetto littéraire .

Au départ l'auto-désignation Beur laisser entendre l'existence d'un nouvelle espace identitaire entre l'Algérie et la France par ce qu'il ne pouvait pas choisir entre les deux camps (espace autonome ) .

3. Les écrivains les plus importants

Parmi les écrivains les plus importants de la littérature beur :
3.1. Mehdi Charef
3.2. Faiza Guène
3.3. Azouz Begag
3.4. Mohamed Rezane
3.5. Nzacer Kettane



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