Le résumé de la pièce théâtrale : ''Hamlet " de Shakespeare
En réfléchissant sur ce prodige avec les soldats de garde, Horatio leur apprend la nouvelle d’une guerre prochaine contre Fortinbras, neveu du roi de Norvège. Le roi Claudius, oncle d’Hamlet, envoie des ambassadeurs au roi de Norvège, pour l’engager à prévenir la guerre que prépare Fortinbras. Horatio vient trouver Hamlet, qui laisse percer à ses yeux le motif de l’indignation qu’il éprouve. Horatio révèle au prince l’apparition de l’ombre de son père.
Ces sages conseils sont suivis des avis que Polonius vient donner lui-même à son fils, et qui ne méritent pas moins d’être offerts au lecteur. Polonius adresse à sa fille les mêmes exhortations qu’elle avait reçues de son frère, au sujet de l’amour qu’elle inspire au prince. Le fantôme, au lieu de parler, fait signe au prince de le suivre, et, malgré les conseils d’Horatio effrayé, Hamlet sort avec l’ombre de son père. Polonius envoie un gentilhomme en France, pour prendre des informations sur la conduite qu’y mène son fils Laertes.
Ophélia vient raconter à son père une visite que loi a rendue Hamlet, et dont la description, assez mal sonnante dans la bouche d’une jeune fille, ne doit même pas trouver sa place ici. Le prince, dit-elle, lui a secoué le bras sans lui parler, et elle donne tous les détails de cette entrevue silencieuse. Les ambassadeurs envoyés au roi de Norvège reviennent annoncer que ce prince a mis obstacle aux projets de son neveu, et lui a donné commission d’aller faire la guerre contre la Pologne. Polonius expose ensuite et motive ses conjectures sur la tristesse d’Hamlet, qu’il attribue à l’amour du prince pour Ophélia.
Polonius a un long entretien fort insignifiant avec le prince, qui ne cesse de battre la campagne. Il est remplacé par les deux seigneurs émissaires du roi, que le prince s’amuse d’abord à dérouter par ses extravagances. Cette sombre confession du prince n’empêche pas un des seigneurs de mettre l’entretien sur une troupe de comédiens qu’il a rencontré en route. Le piège imaginé par Polonius est tendu au prince.
Ophélia se met sur son passage, tandis que le roi, posté en embuscade, doit observer l’impression que produira sur Hamlet la vue de la jeune beauté. Lorsqu’il aperçoit Ophélia, et la scène change de ton. L’oncle d’Hamlet se lève, interrompt le spectacle, et sort frappé de terreur. Hamlet est convaincu.
Le roi se propose de faire partir Hamlet pour l’Angleterre, sous la surveillance des deux seigneurs dévoués à ses desseins.
Le roi reste seul Hamlet arrive, et les premières paroles qu’il adresse à sa mère sont si rudes et si menaçantes, que Polonius ne peut se contenir. Hamlet, entendant du bruit, feint de croire que c’est un rat, et donne un grand coup d’épée au travers de la tapisserie. Le fantôme paraît, visible pour le prince seul auquel il vient recommander de ménager sa mère, et de la traiter avec moins de barbarie. Hamlet, forcé par l’ombre de son père, se décide à demander à la reine comment elle se trouve.
Hamlet prend le ton d’une ironie brutale et insultante avec trivialité. Le roi se fait amener Hamlet, et l’interroge sur le meurtre qu’il a commis. Le roi termine cette conversation en faisant partir Hamlet pour l’Angleterre, avec des dépêches qui doivent assurer la mort du prince. Hamlet rencontre l’armée de Fortinbras, en marche pour attaquer la Pologne.
Le voyant appuyé par le peuple, il lui propose de s’unir à lui pour perdre Hamlet, le vrai coupable. Horatio reçoit d’Hamlet une lettre où le prince invite son ami à venir le joindre, après avoir présenté au roi les messagers qu’il lui envoie. Le roi trame avec Laertes le complot qui doit les délivrer d’Hamlet. Après que Laertes est convenu avec le roi du stratagème qu’il doit faire jouer contre le prince, la reine vient annoncer la mort d’Ophélia, qui, dans un accès de folie, s’est noyée poétiquement, en attachant aux branches d’un saule une guirlande de fleurs qu’elle venait de tresser.
Hamlet s’entretient ensuite avec un des fossoyeurs, qui fait pleuvoir un déluge de quolibets, et finit par présenter au prince le crâne d’Yorick, le bouffon du roi. Hamlet s’y jette aussi. Hamlet raconte à Horatio comment il a lu secrètement les dépêches que le roi du Danemark adressait au roi d’Angleterre, pour le prier de faire mourir le prince qu’il lui envoyait. Après cette lecture, Hamlet a trouvé moyen d’écrire d’autres lettres, et de faire retomber le péril sur les deux seigneurs chargés de le conduire.
Ce seigneur, nommé Osrick, est une espèce de niais que le prince s’amuse à bafouer. Hamlet accepte. Le fleuret de Laertes est empoisonné, et blesse Hamlet. Lors d’une seconde passe, ils changent de fleuret, sans qu’on sache pourquoi et Hamlet blesse Laertes.
Hamlet, voyant qu’il n’a plus rien à ménager, va droit au roi et le tue. Laertes expire, et le prince ne tarde pas à le suivre. Il est désigné pour monter sur le trône du Danemark, et ordonne qu’on célèbre avec magnificence les funérailles d’Hamlet, dont on emporte le corps inanimé.
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